*Document de travail pour l'appel à projet
*Co-create d'InnovIris
*partagé par :
*Agnes : ader.agnes@tutanota.com
*Anne : annesmolar@gmail.com
*Antoine : antoine@defise.eu
*Cécile : cecile_caffier@hotmail.fr
*Chloé : chloe.van.driessche@gmail.com
*Frank frank.vassen@yahoo.de
*Jolein : jolein.bergers@kuleuven.be
*Kasia : kasia.ortiz@yahoo.com
*Lea : leabarbey@gmail.com
*Quentin : quentin@quentindevillers.com
*Roberta : nurse666@gmail.com
*Stéphane : stephane.degreef@gmail.com
*SUJET FINAL :
*Comment les citoyen.ne.s peuvent se réapproprier collectivement le soin des espaces ayant peu d'intérêt biologique pour en faire des zones de haute biodiversité afin de répondre aux nécessités sociales et écologiques ?
Quels espaces ? Quel gage de qualité ? Quel statut légal ? Quel organisation collective ?
Crise. : biodiversité, espaces sous-utilisés et déconnectés, disparition des espèces...
(nature, animaux, santé, alimentaires, sociaux, espaces connectés entre eux, éducation/sensibilisation, etc.)
Issu des 3 propositions de la réunion du 12/02/2020 :
*Comment amener à l'initiative citoyenne pour permettre de réquisitionner des espaces publics, que l'on qualifierait collectivement comme des communs, pour répondre aux nécessités sociales et environnementales en y développant des projets ( biodiversité, autonomie alimentaire, ……)?
*
*
Comment favoriser la participation citoyenne pour penser l’évolution des villes et plus particulièrement l’autonomie alimentaire des quartiers et le développement de la biodiversité?
*
*
Comment favoriser la réappropriation citoyenne des espaces de biodiversité afin de reconnecter les citoyens à la biodiversité, reconnecter les espaces entre eux ainsi que de reconnecter les citoyens avec les services rendus par la biodiversité (santé, alimentaire, éducatif, etc)
?
Questionner l'initiative citoyenne :
http://www.cocreate.brussels/-Vilco-
Ville comestible :
https://www.kreavert.eu/index.php/fr/kreavert-le-projet/le-concept-de-la-ville-comestible
co-création de parcelles alimentaire :
https://docs.google.com/document/d/1fkeRPST9XftYWUyNJK2irelU_fBjnynn1fPd7cS9oLY/edit
reapropriation en Belgique :
http://lesincroyablescomestibles.fr/belgique/
*INTRODUCTION
*Ce formulaire vous permet d'introduire officiellement un « project outline » ainsi qu’une demande de financement pour le montage du projet dans le cadre de notre appel à projets, menés en co-création.
*Avant de remplir ce formulaire, nous vous demandons de lire le document « Présentation de notre programme de financement Co-création » et le « Guide Co-Création 2019 »qui peut être téléchargé sur www.innoviris.brussels dans la boîte à outils de la page dédiée à la présente action.
*Nous vous invitons à remplir ce formulaire de façon la plus explicite possible et de montrer clairement la raison d'être du projet dans le cadre de cette action.
*Soyez le plus concis possible. L’expérience nous montre que trop de texte noie l’intention et n’est pas à l’avantage du projet. De plus nous recevons généralement plus de 40 demandes
*Soyez attentif au vocabulaire utilisé afin de montrer que le projet est ancré dans une dimension participative et éviter un langage trop académique.
*Ce formulaire explicite les attentes d’Innoviris. Merci de ne pas effacer les instructions et notes explicatives afin que le jury de sélection puisse prendre connaissance des attentes exprimées par Innoviris.
*Si vous rencontrez des difficultés pour fournir un des éléments demandés, nous vous invitons à contacter Xavier Hulhoven (xhulhoven@innoviris.brussels ; +32 2 600 50 68).
*Secteur d’application
*Merci de cocher un secteur d’application du projet parmi les 8 proposés (ne cocher qu’un secteur).
- ICT/Telecom
- Chimie/matériaux
* X Environnement / Energie / Transport & Mobilité
- Santé & Biologie
- Construction/urbanisme
- Industrie/robotique
- Economie/management/droit
- Art, éducation et société
*1- Egalité des chances
Agnes
*Estimez-vous que la thématique et/ou les activités du projet peuvent conduire à une discrimination des personnes directement ou indirectement impactées, selon le genre, l’origine ethnique et culturelle, l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre, ou l’origine et la situation sociale.
*Si oui,
- Quel serait le type de discrimination en lien avec le projet ?
- Quel serait l’ampleur de son impact ?
- Comment en avez-vous tenu compte lors du montage de votre projet ?
- Comment allez-vous assurer le suivi de ces aspects au cours du projet ?
- personnes n'habitant pas près d'un espace dit "ayant peu d'intérêt biologique" (égalité sociale)
- Les habitations situées à côté d'espaces verts sont en moyenne plus chères. Les personnes qui auraient finalement le plus "besoin" d'un espace "vert/à cultiver/à soigner", c'est à dire, celles qui n'en n'ont pas à côté de chez elle, ne bénéficieraint pas de la possibilité de partager le projet.
- Dicrimination de genre : l'espace public/le commun n'est pas neutre dans son occupation. Les femmes et les hommes :
- ne se déplacent pas de la même façon dans la ville ;
- n’utilisent pas les mêmes lieux ;
- ne sont pas exposé-es aux mêmes difficultés ;
- leurs trajectoires et motifs de déplacements sont différents ;
- les questions de sécurité ne se posent pas de la même façon.
- => L’espace public/le commun est-il rendu praticable et attractif pour toutes et tous , à tous moments ?
- => Les parcs/espaces verts/communs sont-ils occupés de façon paritaire et pour le même usage ?
- => Existe-t-il des espaces accaparés par un seul groupe qui deviennent officieusement interdits aux autres groupes (espaces d’exclusivité) ?
- => L’aménagement urbain et la végétalisation sont-ils pensés en tenant compte de la visibilité des personnes ? Prend-on en compte le « voir et être vue » et « entendre et être entendue » ?
- => Lors de l’aménagement de certains endroits, évite-t-on la formation de zones de retrait ou de tension, qui pourraient générer un sentiment d’insécurité ? Existe-t-il des zones sombres, abandonnées, non occupées, qui pourraient créer des espaces d’insécurité ?
- => Le plan tient-il compte des trajets différenciés des femmes et des hommes au quotidien ?
- => Savez-vous si certaines personnes modifient leurs trajectoires par manque d’accessibilité (poussettes, caddies, valises à roulettes, fauteuils roulants…) ?
- => Y a-t-il des éléments de décors, de design ou de mobilier urbain qui gênent le passage des piéton-nes ? Ou a contrario qui manquent pour pouvoir se déplacer facilement ?
- => Les zones d’attente/flânerie sont-elles accueillantes et sécurisées ?
- => Savez-vous si certaines personnes (notamment les femmes) modifient leurs trajets du fait d’un sentiment d’insécurité ou par manque de sécurité réelle, en particulier la nuit ?
- => Étudie-t-on les recours accessibles dans le voisinage en cas de danger ? (antennes de police, commerces, cafés, pas de portes associatifs…). A-t-on envisagé des dispositifs d’urgence facilement accessibles ?
- => Favorise-t-on un usage permanent de l’espace public dans le but de créer une forme de régulation sociale (coveillance), de jour comme de nuit ?
- => L’éclairage est-il optimisé pour chaque lieu et chaque usage ? Essaie-t-on de penser à la qualité d’éclairage autant qu’à la quantité ?
- Dans la communication :
- => Fait-on l’effort d’utiliser un langage épicène et non-sexiste, faisant également apparaître le féminin, une forme telle que les femmes se sentent également concernées ?
- => Essaie-t-on de créer une signalétique mixte ?
- => Essaie-t-on de sortir des carcans de couleurs traditionnels ? (rose pour désigner un espace ou objet pour les femmes et bleu pour les hommes).
- => Essaie-t-on d’inclure dans la co-creation des usag.ère.er.s de l’espace public/commun à toutes les étapes du projet ?
- => Se donne-t-on les moyens nécessaires pour des actions locales qui contribuent à améliorer la participation ?
- => Recherche-t-on la collaboration de collectifs ou de personnes compétentes en matière d’égalité femmes-hommes ?
- => Lorsque l’on organise la participation essaie-t-on de créer la plus grande parité possible ?
- => A-t-on organisé des événements dans des horaires et lieux différents pour laisser l’occasion à chacune et chacun d’y participer ? Met-on en place des modalités d’accueil pour la petite enfance ?
- => Organise-t-on des événements et ateliers non-mixtes pour laisser la parole aux femmes, à des moments choisis ?
- => En revanche, veille-t-on à la parité des groupes projet ? Les femmes sont-elles présentes en parité dans les comités décisionnels ?
- personnes à mobilités réduites si le terrain n'est pas aménager (égalité d'accessibilité)
- Accessibilité physique du Living Lab aux PMR?
- Participation aux activités de co-création (aussi sourds/muets?)
- Participation à la recherche et à l'implémantation des activités?
- personnes ne parlant la langue des échanges (égalité d'accessibilité)
- Les discussions initiales de développement se sont toutes faites en français, il faudrait rendre accessible aux anglophones/néerlandophones et autres languages communs de Bruxelles? (challenging)
- situation sociale: tout le monde n'a pas le temps ou les moyens de s'impliquer dans des projets communautaires sans contrepartie financière. Besoins de temps libre, d'argent, moins accessible aux jeunes parents, familles monoparentales?
- Ethnicité: comité de développement de projet ethniquement trop homogène, diversité de nationalités mais pas de culture ou origine ethnique
Autres usagers des parcs: Personnes sans domicile fixe? Demandeurs d'asile?
*2 - Le besoin d’adaptation/de changement/ de transformation
Léa & Antoine
*L'objectif de cette section est de poser clairement le problème face auquel vous estimez qu’il est important de s’adapter afin de présenter la finalité et la raison d'être du projet.
*Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une description très synthétique et y inclure différents supports (image, photos, interview, vidéo pour l’illustrer). Si ces éléments sont fournis en annexe, merci d’indiquer ci-dessous les fichiers concernés.
*- Quel est le système, service, équilibre de la ville qui vous semble vulnérable et menacé ? (env.0.5 page)
Après plusieurs séances de discussions entre citoyens bruxellois, il est apparu que la biodiversité présente des vulnérabilités manifeste et est menacée.
Nous désignons par biodiversité « tous les milieux naturels et toutes les formes de vie, ainsi que toutes les relations et interactions qui animent ces milieux et formes. Ce « tissu vivant » offre des conditions de vie « acceptables » pour toute espèce, y compris en ville. Le déclin ou l’isolement d’une espèce entraine inévitablement une rupture dans ses interrelations avec les autres, affaiblissant l’ensemble y compris l’espèce humaine. » (Audrey MURATET, François CHIRON, Manuel d’écologie urbaine, les presses du réel, 2019).
A Bruxelles, les chiffres sont alarmants : « environ 50% des mammifères, 30% des oiseaux, 75% des reptiles et amphibiens et 30 % de la flore sauvage sont vulnérables ou menacés. » [1]
Nous constatons également que les liens qui unissent les bruxellois à cette biodiversité se sont fortement distendu au point que beaucoup de personnes ignorent l’existence de la biodiversité qui les entoure, ne sont plus capable de la (re)connaitre et n’en voient plus son importance pour leurs vies et le vivant de manière générale.
Beaucoup d’espaces verts bruxellois sont pauvres en biodiversité, les essences d’arbres sont souvent choisis pour des raisons uniquement esthétique, d’ornement sans aucune approche écologique.
Les discussions ont également fait ressortir un manque pressant de nature dans nos vies quotidiennes et nombreux sont ceux qui ont exprimé le besoin de se reconnecter à cette nature pour la nature ainsi que la volonté d’intensifier le vivant face à la bétonisation/minéralisation de la ville. Il nous semble urgent de reconnecter les bruxellois avec l’écologie qui les environne en prenant en compte les bienfaits qu’elle nous apporte en terme de santé (air, équilibre psychologique, besoin de se reconnecté avec le vivant,…), d’alimentation, resserrement des liens sociaux, d’équilibre entre les différents espaces.
[1] https://document.environnement.brussels/opac_css/elecfile/Biodiversite 2010 FR
*
*- Quelles nouvelles choses adaptation/changement/ transformation imaginez-vous pour trouver un nouvel équilibre souhaitable et durable ? (env.0.5 page)
La proposition pour un nouvel équilibre s'articule autour de deux axes: (1) un axe biologique, et (2) un axe de gouvernance.
(1) Pour tendre vers un nouvel équilibre biologique (amélioration de la biodiversité), on imagine une transformation des espaces présentant actuellement un faible intérêt biologique (i.e. une faible biodiversité) et écologique (i.e. de faibles services écosystémiques actuellement rendus) en zones de haute biodiversité. Les espaces concernés sont, par exemple, les pelouses des parcs, les friches, les bordures en gazon des rues/routes, etc.
Une transformation de ces espaces en zones de haute biodiversité permettrait de retrouver des écosystèmes plus diversifiés et plus complexes, qui a leur tour rendraient des services écosystémiques plus nombreux et plus variés. Ces services écosystémiques sont d'une importance considérable pour la résilience urbaine et l'objectif de ville durable (pollinisation, compostage, cycle de l’eau, mitigation du microclimat, etc.). Une telle transformation permettrait également de redonner sa place à une nature "sauvage" au sein de la ville.
(2) Un nouvel équilibre en matière de gouvernance est également imaginé. Il s'agirait de redonner aux citoyen.ne.s un pouvoir d'action (réappropriation) pour le soin des espaces "verts" qu'ils.elles fréquentent. On imagine ainsi une exploration de nouvelles formes de gouverance, passant par un dialogue entre citoyen.ne.s et autorités publiques locales (communes bruxelloises). Cette exploration pourrait s'appuyer, notamment, sur les outils développés par Vilco (cf. Outillothèque). L'objectif ici serait de redéfinir de manière pérène (grâce à l'exploration) une nouvelle répartition des responsabilités entre les habitant.e.s du quartier et l'autorité publique locale en matière de soin des espaces "verts" (planification, entretien, etc.).
Nouveau 'Droit de l'Homme' - "Tout individu a le droit d'accès à des terres de faible valeur biologique et de pouvoir y exercer une activité de jardinage dans la mesure où elle contribue à la biodiversité et au bien-être, dans le respect de l'espace dédié aux autres."
*3- Caractère Innovant et degré exploratoire
*Cécile & Quentin
*Explorer l’inconnu c’est voyager dans l’incertitude mais c’est aussi découvrir et apprendre. Pour atteindre la nouvelle chose que vous avez mentionnée ci-dessus, vous devez explorer, chercher, expérimenter, vérifier des hypothèses, etc.
*Si vous le souhaitez, vous pouvez faire une description très synthétique et y inclure différents supports (image, photos, interview, vidéo pour l’illustrer). Si ces éléments sont fournis en annexe, merci d’indiquer ci-dessous les fichiers concernés.
*
*Est-ce que c’est nouveau et différent?
*Expliquez en quoi l’adaptation proposée est nouvelle et en rupture avec ce qui est habituellement d’usage dans le milieu considéré dans le cadre du projet (caractère hors normes de la solution). En d’autres mots, est-ce que la réponse proposée est effectivement nouvelle par rapport à ce qui se fait en RBC ? Est-elle nettement distincte des solutions disponibles en RBC?
*En quoi le projet vise-t-il à explorer une nouvelle perspective plutôt qu’à réguler/améliorer/optimiser un système préexistant
*En quoi le projet imagine réellement d’explorer au-delà des enceintes du murs ? (env.0.5 page)
Re-appropritation / requisition, termes politiquement non correctes mais souhaits de beaucoup de citoyens.
- -> Nous nous posons la question délicate de la conciliation entre cette volonté citoyenne et l'administration politique.
- Les potagers collectifs existants trop peu nombreux et les superficies sont ridiculement petites pour avoir un impact réel sur la biodiversité de la ville et l'autonomie alimentaire de ses habitants.
De plus, de part leur limite de places disponible, ils sont adressés à des gens informés qui ont les moyens financiers d'y accéder et temporel d'y travailler.
- -> Nous nous posons la question de comment rendre ça acccessible à tous.
- Vilco fait dejà un très bon travail orienté sur le lien entre les intitiatives citoyennes et les pouvoirs publics, mais son action se déroule dans 3 des communes les plus riches de Bruxelles.
De plus, son action est très orienté gouvernance tandis que nous nous attardons bien plus sur le fait de trouver des solutions concrêtes au problèmes de manque de biodiversité et d'autonomie alimentaire.
Source : Vilco & RTBF
Des intiatives citoyennes existent sur notre thème, mais de manière assez anarchiste.
- -> Notre but n'est donc pas d'en créer une énieme mais de se pencher sur une solution plus perenne, Utiliser le lien entre citoyens et pouvoirs publics créer par Vilco afin de changer profondément le paysage de la biodiversité à l'échelle de la région en instaurant de nouvelles normes d'urbanisation qui permetrront une résiliance écologique et alimentaire.
- Schaerbeek, par exemple à un réglement spécifique pour la réalisation des projets de végétalisation menés par des initiatives privées d’origine locale sur le domaine public. Mais peu de gens en sont informés et ne connaissent pas les voies pour mener à bien le projet.
- -> Nous visons donc à créer un cadre incitif et non législatif. Pour caricaturer, permettre au citoyen de n'avoir plus qu'à planter la graine, cultiver et récolter plutôt que de devoir s'encombrer d'une charge administrative.
50% d'espace vert - 8000hectares
Dent Creuse
Hugo Meunier - Jardinier urbain
Voies dejà existantes pour les citoyens :
- - concertation ou initiatives citoyenne -> accès "élitiste"
- - désobéissance civil -> temporaire
- -
Le coût de l'entretien des espaces verts est un problème pour les communnes, la responsibilisation du citoyen dans cet entretien permet de réduire les coûts.
Quels espaces dans la ville ?
- dents creuses (Une dent creuse est, en urbanisme, un espace non construit entouré de parcelles bâties.)
- délaissés urbains espaces à recycler (talus, rond poind , bordure de route)
- Inventorier tous ces rebus urbains
- cartographier et rendre visible
- les espaces privés :
- cours d'école
- « Même en milieux urbains denses, il y a beaucoup d’interstices, qui sont aujourd’hui minéralisés.
- Il y a beaucoup de potentiel avec ces espaces-là », explique Solène Marry, qui pilote le projet RECRE,
- pour « Renaturation des Espaces des Cours vers la Résilience Ecologique ».
- jardins
- cœurs d'ilôt ( repenser les jardins particulier pour les transformer tout ou partie en prairie comestible, jardin , foret comestible) / travail avec un groupe pilote d’habitants)
- toits plats
- ancienne carrière permettant la reforestation
- ex: https://books.google.be/books?id=5iKMpZdaNxkC&pg=PA191&lpg=PA191&dq=dent+creuse+v%C3%A9g%C3%A9talisation&source=bl&ots=AWgHR32Udj&sig=ACfU3U3TfbrMVnqVvqnj5EJMJJbmjPFeOA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi3jdyG0bDpAhVECuwKHcv3DWEQ6AEwBXoECAwQAQ#v=onepage&q=dent%20creuse%20v%C3%A9g%C3%A9talisation&f=false
- friche
- façades
- bâtiments vides ( 8 m2)
4.les zones à défendre
a.marais
b.friche
comment les citoyen.nes peuvent ils aujourd'hui accéder à cela ?
- - via les organes de concertation de la ville ou de la région Bruxelloise
- - via les appels à projets d'innovation
- - en mettant en œuvre une désobéissance fertile
- - auto construction
- en s'organisant en collectif , ou en asbl
Notion de gardiens de la Nature / jardinier urbain
Hugo Meunier, co-auteur de Tous acteurs de la révolution verte
https://desobeissancefertile.com/notre-philosophie/
responsabilisation / autonomisation des citoyens vs instrumentaliaton
l'engagement citoyen est souvent déterminé sur un périmètre et dans un espace temps fini ( temporaire vs permanence) ex : contrat de quartier temporelle de 4 ans.
nature des espaces est liées à la nature des projets politiques ( places , parcs,) endroit à enjeux pour le politique or nous nous intéresserions à des espaces à recycler , ayant des qualités architecturales pauvres,
*Faut-il explorer l’inconnu pour atteindre l’objectif?
*Pour rappel, il ne s’agit pas d’étudier une route que certains sont déjà en train de pendre, ni de voir comment on peut la rendre meilleure. Il s’agit d’explorer ensemble de toutes nouvelles routes pour atteindre l’objectif qu’on souhaite atteindre. Afin de développer cet imaginaire, nous vous suggérons de faire comme si les routes actuelles (certaines) en tous cas n’étaient plus praticables. C’est ce que nous appelons des contraintes créatives.
*Et si on ne pouvait plus amener les denrées alimentaires en ville ? Et si je n’avais plus accès à la grande surface ? Et si je n’avais plus de voiture ? Et si nous n’avions plus de subside ? Et si nous n’avions plus accès à tel ou tel service ? Et si nous n’avions plus accès au pétrole, etc.
*Pourquoi faut-il faire un projet de recherche pour adresser la problématique de résilience visée ? En quoi ce besoin se distingues d’un besoin besoin de solutions directes, d’actions, de formations, d’accès à des connaissances existantes.
*Décrivez les enjeux de connaissances et/ou techniques, les inconnues qui justifient la réalisation d’un voyage exploratoire.(env. 1 page).
https://be.eventbu.com/brussels/agora-reappropriation-de-l-espace-et-du-debat-publics/3331403
https://www.ieb.be/Reapproprier-les-espaces-publics
http://ieb.be/IMG/pdf/c_les_nouvelles_rivie_res_urbaines.pdf
http://www.pumcollectif.org/
http://free54.be/
https://inspironslequartier.brussels/a-propos/
Dans tous les exemples des "routes" qui ne deviennent plus praticables cités çi-dessus, et dans tous les autres que l'on pourrait imaginer, cités çi-dessous, la transformation des espaces à faible intêret biologique nous permet non seulement de minimiser le risque d'en arriver à cette "route" mais surtout d'améliorer notre résiliance en cas de crash sur l'une de ces "routes".
- crash économique ou dévaluation de la monnaie
- -> L'accès aux gigantesques potagers urbain qui auront été créés nous permet d'avoir une autonomie alimentaire minimale.
- Perte de l'équilibre biologique qui mène à une détérioration du climat et met en danger notre survie
- -> Le renforcement le la biodiversité en milieu urbain permet d'enrayer ce déréglement.
- Perte de contact et de confiance entre les citoyens qui sont hyper-connectés numériquement mais seul physiquement.
- -> L'invesstissement manuel dans les zones de biodiversités permet de renouer un lien social de quartier.
Néenmoins toutes ceçi est fort théorique. Comment le mettre en place d'une manière équitable socialement, sereine et perenne est une tout autre paire de manche.
C'est pourquoi il est important que l'on refléchisse ensemble (citoyens et pouvoirs publics) à la juste manière de faire. On peut dejà penser à quelques exemples de questions :
- - équité d'accès ?
- - Information / Eduquation ?
- - Repartition / Attribution ?
- - Protéction sanitaire ?
- - Superficie necessaire ? Pour atteindre quel but ?
Il est donc indispensable que l'on expérimente à petite échelle les différentes manières de fonctionner qui auront pu être imaginées par les citoyens afin de comprendre les méthodes et leurs conséquenses.
Il faudra donc non seulement collecter les informations issus des expériences des potagers collectifs existant mais aussi mettre en pratique avec des population test et des lieux test.
*Explorer dans la réalité
*Imaginer des futurs possibles, avoir une idée, se poser des questions, vouloir changer quelque chose, proposer une innovation, c’est bien. Mais pouvoir réellement les explorer et les expérimenter c’est mieux !
*A travers ce programme de financement, Innoviris souhaite que les explorations, les expériences, l’acquisition des nouveaux savoirs se fassent dans le cadre de vie réel des personnes concernées. Il ne s’agit donc pas de travailler dans un laboratoire fermé, un garage, une salle de réunion, mais bien d’ancrer le projet dans la réalité.
*Expérimentez vos idées, les nouvelles choses dans des dispositifs expérimentaux qui intègrent la contrainte créative dont nous parlons ci-dessus. Ceci dans une approche sécurisée notamment par le financement d’Innoviris. Exemple : avec l’innovation proposée par le projet, nous (habitants d’un quartier en expérience) allons essayer de de subvenir à nos besoins sans utiliser d’objets connectés et sans prendre nos voitures. Ensuite on peut imaginer faire la même expérience sur une période plus longue, 1 semaine par exemple.
*Cette notion d’expérience ancrée dans la réalité justifie d’autant plus que toutes les personnes concernées et participantes sont bien au courant et d’accord de jouer le jeu et de prendre le risque (contrôlé) de l’exploration.
*Il est clair qu’à ce stade il y encore beaucoup de chemin à faire pour construire le dispositif exploratoire (de co-recherche). Nous vous demandons ici de nous en présenter une première ébauche et de nous décrire son état actuel.
*Un lieu d’expérimentation ancré et ouvert sur la ville. C’est le laboratoire. Il ne s’agit pas d’un local utilisé pour un évènement ponctuel, une réunion de co-création. Il ne peut pas se résumer à un environnement de test, de validation ou de collecte de données. Il ne se limite pas non plus à une salle de réunion où l’on applique des méthodologies d’échange, de partage, de consultation et d’intelligence collective. Il s’agit d’un lieu réel d’expérience, d’action et de rencontre :« une rue en expérience », «un quartier en expérience », « un habitat en expérience », « une ferme urbaine en expérience».
*Un lieu est aussi fréquenté/habité par des personnes. Ces personnes y vivent, y travaillent, y passent, etc. Décrire ce lieu c’est aussi parler de ces personnes.
*Quel est (sont) les lieux d’expérimentation envisagés ? (env.0.5 page)
*Décrivez ce(s) lieux :
- Si vous deviez décrire cet espace à quelqu’un qui ne le connaît pas, que diriez-vous ?
- Pourquoi ce lieu fait-il sens pour l’objectif visé. Est-ce que la problématique dont vous parlez est-elle palpable dans ce(s) lieu(x) ?
- Comment ces lieux permettraient-ils d’explorer, d’expérimente..
*Les explorateurs
*Bien identifier l’équipage est donc une phase importante. Si quelqu’un reste sur le quai il ne pourra pas apprendre et découvrir avec vous. Il y a donc beaucoup de chance qu’il ne croit pas en ce que vous avez découvert. Il ne croira pas que vous avez trouvé de nouvelles routes, de nouveaux possibles. Et même s’il veut bien y croire, il hésitera beaucoup à prendre lui-même ces nouveaux chemins. Ne laissez donc pas quelqu’un sur le quai ! Il ne s’agit pas non plus d’un voyage de plaisance ne partez donc pas qu’avec vos amis mais prenez le temps de créer la confiance avant de partir et n’alourdissez pas trop le navire.
*Qui a été impliqué dans l’élaboration de ce project outline ?
*Qui a rempli ce formulaire ?
*Qui apporterait l’expertise du réel ?
*Donnez ici la parole à une ou deux personnes qui vit ou connait très bien le lieu d’expérimentation et dont les intérêts, les besoins, les questions, les désirs pourraient trouver dans l’exploration une place. (env. 0.5 page)
- Qui est-il/elle ?
- Comment fréquente-t- il/elle le lieu d’expérience ? Quelle est sa place dans le tissu local ?
- Quels sont les éléments de sa vie lui permettant éventuellement de se sentir concerné(e) par le projet d’exploration?
- Quelle place pourrait-il/elle éventuellement prendre dans l’équipage en tant qu’expert du réel dans le projet ?
- Qu’est-ce qu’il/elle aime dans la proposition de projet ? Qu’est-ce qu’il/elle aime moins, se sent moins concerné ?
- Quels seraient les obstacles pour lui/elle, ce qui l’empêcherait, le/la démotiverait à jouer un rôle ?
- Est-ce envisageable pour lui/elle de prendre le risque de l’exploration et de l’expérimentation ?
*
*Quel serait les personnes que vous souhaitez encore avoir dans votre équipe d’explorateurs ?
*Champ Libre
*Si vous le souhaitez, vous pouvez mentionner dans cet espace des éléments qu’ils vous semblent importants à prendre en compte et qui ne rentrent pas dans les questions du formulaire ou que le formulaire ne permet pas de mettre en avant.
*L’aide au montage peut aussi viser la réalisation de premières expériences ou la vérification de premières hypothèses afin de savoir si oui ou non ça vaut la peine de se lancer dans l’aventure et de déposer un projet complet. Vous pouvez décrire ici ces quelques expériences, validations que vous aimeriez faire durant cette phase de montage avant de décider d’aller plus loin.
*Champ libre (max 0.5 page)
*
*Plan de travail de montage
*Nous souhaitons que les projets soient réellement portés par les acteurs de terrain. L’application du principe de co-création demande que l’ensemble des acteurs soit impliqué dans la conception du projet. Ceci nécessite un travail préalable important de mobilisation des acteurs et peut conduire à une reconsidération des objectifs et méthodologies du projet.
*Veuillez brièvement décrire la manière dont vous aller procéder pour atteindre les objectifs de la phase de montage décrit dans le règlement de l’appel.