Défense mémoire
- Orthographe
- Bibliographie
- Remerciement
- Responsive
- Commentaire des copines
Préparer La Défense.
10 min de présentation
- Introduction
- Sommaire
- Problème de voix
- Commencer par le je pour arriver au nous
- Comptez rendu de mes années à l’ERG
- Arrivée à l’ERG = Revendiquer le fait d’être noir.
- Présentation de mes anciens travaux
- Parler des témoignages et mon besoin de les partager.
- Défi rencontrer lors du mémoire
- Pourquoi choisir les salons de coiffure
- Défi de l’espace
- Défi du type
- Défi personnel
- Parler de l’intime en réaction à mes précédent travaux.
- « safe place numérique » Réseaux extractive.
- La théorie face au témoignage
- Travailler sur l’oralite
- Pas de représentation
- Support numérique comme conclusion
- Présentation du support numérique
- Articuler la théorie et la pratique
- Présentation du code
- Inspecter donc Iframe
- Wifi raspberry
- Présentation des commentaires
- Future du memoire
- Ressenti final
- Forme d’archivage de l’afropeanite.
- Identité = comment tu te présente au mondes.
- Présentation d’autre projet.
Possible question
- COMMENT LA FONCTION D'HABITER AU SEIN DES ESPACES DE COIFFURE SPÉCIALISÉS DANS LES CHEVEUX TEXTURÉS À BRUXELLES, CONTRIBUE-T-ELLE À UNE REDÉFINITION D'UN RAPPORT AU MONDE À TRAVERS UNE IDENTITÉ AFROPÉENNE ?
Bien sûr ! Voici une traduction du texte en français :
Pour décoloniser, il faut être présent, pour décoloniser, il faut fuir, le marronnage d'une hospitalité toxique et d'alliances dans les mangroves. Olivier Marboeuf écrivain, conteur, commissaire d'exposition indépendant.
C'est dans la mangrove épistémique que je traîne le maître pour le faire sortir de sa profondeur, me retrouvant en l'absence de repères, pour neutraliser son regard frontal dans les ténèbres des profondeurs et me révéler dans l'invisibilité. Gauthier Tancons.
Décoloniser, c'est être présent, décoloniser c'est fuir. une stratégie d'appropriation des espaces, des règles et des affects de la plantation. La fuite comme geste initial et modèle à la fois d'une recomposition politique possible et d'une forme de vie qui appelle une certaine écologie, libérée des autorités en place. Fuir le sol ferme vers un sol incertain et mouvant, exigeant un lieu de devenir où les voix résonneraient dans d'autres harmonies ; une grotte, une colline, une mangrove.
Tourner le dos à la posture frontale de la lutte, et dans une certaine mesure à ses imaginaires romantiques, ne signifie cependant pas manquer de courage, ni oublier combien il était, est encore et sera à nouveau nécessaire de faire corps. Apparaître, en tant qu'acte de résistance. Être présent en tant que force de vie face aux pouvoirs nécropolitiques. Mais nous devons également être attentifs, peut-être au moment même où les figures minoritaires deviennent visibles en France comme ailleurs, aux risques de cette visibilité si souvent légitimement demandée et désirée. Et construire avec soin, en secret, un moyen d'échapper à la capture, une façon de négocier notre présence.
Décoloniser, c'est peut-être produire ce corps qui émerge soudainement, sans prévenir, dans un double mouvement contradictoire, affirmant simultanément sa présence et cherchant à s'échapper. Fuir vers un lieu sûr. Et ce deuxième mouvement appelle à une attention particulière quant à la manière dont ce lieu est produit, comment ses conditions sont toujours négociées. Fuir ne signifie pas partir pour de bon. C'est errer un peu plus loin des centres, en périphérie, c'est entraîner la scène dans une autre lumière en tirant discrètement la nappe du maître, quittant les lieux par une fenêtre brisée.
Ce corps contradictoire, qui fuit et réapparaît sans cesse, n'a pas besoin de se charger de l'imaginaire d'un autre monde radicalement différent. Parce qu'il sait qu'il n'y a pas d'autre monde, seulement des distances et des alliances, des gestes pour construire un espace qui lui est propre, aux marges d'une scène dont on ne devrait jamais ignorer l'écologie toxique si nous voulons avoir une chance de la décoloniser. En sous-estimant sa force, sa capacité d'agir et ses mutations adroites, nous risquons de nous empoisonner définitivement et d'accompagner plutôt que de défaire la scène coloniale qui se rejoue et se réorganise une fois de plus, dans une hospitalité toxique à laquelle nous sommes invités à nous tenir.
De plus, agir au cœur de l'institution est probablement vain en l'absence d'autres terrains pour accueillir les scènes de l'avenir, pour reprendre notre souffle, rassembler nos forces, pratiquer des alliances avec les vivants et les morts.
Après avoir négligé pendant un certain temps les études culturelles et les productions critiques minoritaires, l'art contemporain occidental s'est rapidement lancé dans leur réification et leur capitalisation - l'une étant le prérequis de l'autre. Cette stratégie de promotion et de visibilité soudaine ne doit en aucun cas être confondue avec la décolonisation sous quelque forme que ce soit, étant donné qu'elle constitue clairement l'une des mutations du capitalisme vers une forme cognitive. Porté par les artistes, les professionnels de l'art et les institutions, ce nouvel épisode n'est pas moins extractif que ses prédécesseurs, pas moins une forme d'appropriation de toutes les ressources disponibles et des formes de connaissance. Il n'est pas moins compétitif ni toxique. Il vide de sa force transformative le geste minoritaire décolonial en dénaturant sa portée critique, le réduisant d'une opération capable d'affecter l'ordre politique et social à une simple catégorie de l'économie du savoir.
L'absence remarquable de l'intersectionnalité dans ces pratiques, ou plutôt leurs approches intersectionnelles généralement partielles et sélectives, dissimule mal leur véritable nature - une tentative de minimiser l'importance de la race au sein du genre et de faire disparaître les questions de classe et de territoire, autant de réalités qui motivent néanmoins le besoin pressant de décoloniser.
Tout cela résulte en une scène étrange qui, malgré les apparences, maintient son attention sur le corps blanc, placé au cœur du jeu comme un corps malade qui doit être guéri de sa culpabilité et de son angoisse de légitimité, dont les multiples discours de vulnérabilité devraient être entendus, échos toxiques du chantage émotionnel imposé aux nè
- Ontologie
- La distance que je porter à l’Europe avant l’exile
- L’environnement spatial construit pour les Afropeen en Europe.
- Conscience identitaire s articulé selon l’appartenance. Conscience de soi par rapport à ce que l’on reçoit de sa communauté
- Le sentiment d’habiter son être.
- Tout ce joue sur le mot habiter
- Contextualiser l’immigration en Belgique
- Travail communautaire ?
- Comment cette communauté se situe face à d’autre communauté ?
- Est-ce que toutes les femmes se considère comme Afropeenne