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matière (Hylè), dans la machine-organe, était produite et travaillé par connexion, coupures et passage de l’énergie d’une machine à l’autre. C’est parce que la Libido est ainsi machinée (coupée et connectée), que cette matière désirante est aussi énergie pure (Numen), capable de s’inscrire sur le corps sans organes en s’enregistrant sur sa surface,
Elles semblent en effet tenir des machines-organes (que Deleuze & Guattari appellent aussi machines paranoïaque en ce sens qu’elles organisent, avec une logique interne indiscutable et rigide, des connexions méthodiques et inébranlables entre des éléments qui doivent avoir une place particulière) et des machines d’enregistrement (qu’ils appellent aussi machines miraculantes de par leur activité productive d’inscription,
D’abord la machinerie qui tourne le corps, éponge avec l’ouate, monte et descend la herse (connexions). Puis l’inscription proprement dite, qui s’opère sur toute la surface du corps (disjonction inclusive). Puis, enfin, il y a donc quelque chose qui émerge, « à la sixième heure », qui envahit l’homme « qui commence autour des yeux, puis s’étend à l’entour », quelque chose qui donne « l’esprit » même « aux plus stupides » et qui va finir à côté de la machine elle-même, dans la fosse (conjonction).
les machines désirantes, « n’expriment jamais l’équilibre d’un système, mais un nombre illimité d’états stationnaires métastables par lesquels un sujet passe »